Notre stage slalom en chiffres et en lettres.
Premier stage de slalom à Vannes.
Dix-huit moins deux pour la marge ça fait seize, divisé par sept pour huit lignes de plots soit environ une ligne tous les deux mètres trente. Tout sera impeccable, chacun aura sa ligne de plots, une bonne quinzaine de plots sur seize lignes au total. Les cent quatre-vingts plots du club ajoutés à ceux des habitués et de Nicolas seront placés selon une rigueur imparable, espacés des quatre-vingts centimètres standard, espace moyen polyvalent.
La danse pouvait alors commencer, il est 10h. Nos seize stagiaires du club placés en ronde de prière, commencent par un tour de table afin que chacun décrive son arrivée dans le monde merveilleux du slalom. Dis-nous, toi, comment es-tu arriver à connaître ce petit univers du roller ?
Notre maître Nicolas avait alors une première image de notre petit groupe et lance les activités. ,Sans les patins pour les premières minutes d'échauffement.
Et nous voilà tous sur une même ligne de départ, prêts à gicler sur un patin sur une longueur la plus longue possible, en marche arrière pour les plus à l'aise. Une manœuvre délicate qui permettra à Nicolas d'adapter au mieux les exercices aux stagiaires.
C'était alors parti pour des exercices variés entre nelson avant ou arrière, simple ou double, snake ou simples croisés. Les arrêts au stand pour recharger les batteries en gâteaux et café étaient fréquents, il nous fallait de l'énergie pour tenir le rythme. Le ravitaillement était riche, des pâtisseries maison à en oublier de repartir sur les lignes de plots.
Tout ce petit monde naviguait en musique dans cette salle Richemont, transformée pour l'occasion en une forêt de plots multicolores. Rapidement, le temps d'une pause méridienne s'imposait. Alors une grande mêlée se constitua. Les échanges entre diverses salades, saucisson pain-fromage étaient prétexte à parler pratique culinaire pour sortir un instant de cet univers envoûtant du slalom.
Deux écoles : ceux qui déchaussent, ceux qui dorment avec leurs patins : il y a des arguments dans les deux camps. Pas de sieste au programme, c'est reparti pour l'après-midi, par un jeu d'épervier collés par paires. Rien de mieux pour se remettre en jambes.
Des compositions de plusieurs figures d'un même groupe étaient alors au programme, avec si possible des demi-tours pour une promenade sans fin sur cette fabuleuse ligne de plots qui offre tant de possibilités et laisse libre cours à toute notre imagination. Chacun avait droit à un conseil personnalisé du maître, des mots précieux qu'il faudra ne pas oublier.Le temps file, un petit entracte pour une photo de famille et déjà les jambes se font lourdes. La fin s'annonce, doucement, c'est quartier libre pour la dernière demie-heure.
Le groupe s'éparpille alors, les derniers finissent de ranger la salle et libère pour 18h30, comme convenu. Ce samedi 28 février 2015 aura été pour tous, une belle journée de partage autour d'une passion à faire découvrir au plus grand nombre : le SLALOM.