Derniere rando estivale 2014
Nombreux étaient les spectateurs venus pour nous encourager, il fallait se frayer un chemin parmi la foule. Cela retarda un peu de départ, un cadeau du ciel qui nous a permis de ne pas oublier quelques retardataires. Pour faire patienter tous ces admirateurs jusqu'à notre retour, nous avions prévu, dans le port, une petite animation avec des joutes qui mettaient en compétition toutes les villes des alentours. Les 15km de cette première boucle n'ont pas été sans quelques émotions. Il fallait ajuster le rythme et la difficulté à un public plutôt très hétérogène...
- Un Hector en mode vacances qu'il fallait tirer à chaque petite côte et qu'il fallait encourager pour ne pas le voir faire demi-tour se voyant incapable de suivre à cette vitesse! - Une Isée survoltée, stimulée par son frère, à qui on devait demander de freiner sans cesse pour rassurer ses parents qui avaient peur de ne pas arriver au bout! -- un Clément toujours souriant, qu'on aille à 15 ou 35km/h, tout est galette pour lui, il pouvait faire deux fois le tour de sa maman en lui passant entre les jambes sans qu'elle s'en aperçoive... La rando commence donc par la montée de la rue Thiers, puis direction le giratoire de la France Libre, puis celui de Sainte Anne et un tour de Laroiseau 2
(tiens, Hector a retrouvé de la sève et fait une pointe à 49km/h). Jusque-là tout va bien, quand soudain, Ewan voulant tenter un dérapage en pleine descente de la rue du Vincin, exécute une figure de style des plus réussies, aucune égratignure, que du bonheur (et un peu de frayeur quand même pour l'entourage).
C'est reparti pour rejoindre le centre, montée de la route d'Arrandon, et juste avant de s'engouffrer des les hauts de Campen, voilà qu'Emmanuelle tente à son tour une cabriole (peut-être un courant d'air dû au passage de Clément ?), un retournement avec attérissage sur les fesses... Encouragée par notre Alex (qui avait lui aussi mis main à terre juste avant pour vérifier sa souplesse) elle repart, sans même réclamer le moindre soin. Il fallait rentrer sans trop tarder, on avait déjà dépassé les 10 km au compteur. Direction la rue de Normandie prolongée par celle des Vénètes puis Bernus sur la gauche.
Là, il ne restait plus que la descente de Pasteur, celle qui a déjà vu tellement de gamelles. Isée approchant les 250 tours de pédales à la minute s'emballe et part en glissade contrôlée sur quelques mètres. Là encore pas de trace visible de cet exploit final : elle a fait ses 15km chapeau bas mademoiselle !
Après ce premier tour de chauffe, nous retrouvions notre public, toujours aussi nombreux, ils étaient impatients de nous revoir, mais ont su nous attendre, les joutes ont bien joué leur rôle. Certains se sont laissés alors tenter par un bon repas, mais une bonne moitié quand même est repartie pour une traditionnelle boucle à Conleau... Au retour, toutes les tables au soleil nous avaient été réservées, c'était trop, nous n'étions alors plus que six pour la troisième boucle, le tour de table traditionnel ! C'est encore un bonheur à partager autour d'un saucisson, de pains variés, et d'une bonne bière. Amis des randos Grol vous êtes des trésors, on vous aime ! Sylvain